Considérer, la vie, toute la vie.

Le véganisme passe par la considération de la vie.

Nous tuons 150 milliards d’animaux terrestres chaque année ( 3 millions sont tués chaque jours dans les abattoirs français).

Si ceux-ci étaient tués chaque seconde, il faudrait alors 4650 ans pour y parvenir. Ca fait mal !

A cela, ajoutons les animaux marins, tués à la hauteur d’environ 1000 milliards chaque année. On vous épargne le calcul… Il y a quelque chose qui va mal chez l’homme du 21ème siècle!

Née femelle, la chance, elle ne finira pas tout de suite en viande. Cela dit, à partir de ses 2 ans, elle sera inséminée tous les 12 mois afin de donner naissance à un veau qui stimulera sa production de lait. Etant donné que le veau est consommateur de ce même lait, on lui enlevera au plus tard dans les 24h après sa naissance (il sera tué). Une fois épuisée baissant son rendemment, elle est envoyée à l’abattoir pour devenir un steak à l’âge d’environ 6 ans. (Sachons que son espérance de vie naturelle est d’au moins 20 ans).

La production des produits laitiers (yahourts, fromages, lait) qu’ils soient fait avec du lait de vaches, chèvres ou brebies, implique ce même processus. Pour qu’un mammifére produise du lait il lui faut un petit qui dans le cadre de l’élevage (quelqu’il soit industriel, familial ou encore Bio) se voit toujours dépossédé de son liquide de croissance. Pour le producteur, le lait c’est de l’argent… donc le petit fini tué. Il n’y a aucun élevage sans abattage, tout élevage à sa part de cruauté.

C’est pourquoi le choix du végétarianisme n’est pas suffisant pour répondre au problème de l’éthique animale.

Avez-vous déja vu des cochons dans un pré ? Non ? Normal, l’élevage du porc en France s’effectue à 95% en bâtiments sur caillebotis (sans litière directement sur du béton). C’est ce qu’on appel l’élevage intensif.

Mère Truie, vivant toute sa pauvre vie dans une cage de gestation mesurant exactement sa taille, donne naissance à un petit porcelet mâle. On le castre, lui casse les dents et lui coupe la queue à la naissance sans anesthésie (trop cher) pour éviter les bagarres entres frères et soeurs induites par la proximité et cohabitation forcées. Il ne faudrait pas abimer la précieuse viande. Après 6 mois de “vie”, dans le noir sur ces caillebotis, il est envoyé à l’abattoir. Dans 20% des cas, le porc meurt de stresse dans le trajet faisant un arrêt cardiaque. (Sachons que son espérance de vie naturelle se situe entre 15 et 20 ans).

Voici la réalité derrière le jambon (la charcuterie, le bacon, les knacki, etc.) que l’on donne à ses enfants pour mélanger avec la purée par facilité. En plus d’être lié à cette pratique d’une telle cruauté, c’est malsain. Il faut savoir qu’afin de survivre quelques mois en élevage, le cochon est bourré d’antibiotiques. Cette pratique sert à contrôler les maladies qui se propagent dans les fermes d'élevages industriels (menace de pandémies).

Le plus grand consommateur mondial d’antibotiques c’est l’élevage animal.

Dans l’industrie du poulet de chair, les poussins naissent dans des couvoirs industriels sans contact avec la mère. A peine sorti de l’oeuf, le poussin attéri sur un tapis roulant, utilisé pour éliminer les plus faibles qui seront broyés. Ouf, il est choisi pour grandir. On lui administre un vaccin qui est systématique. Notre poussin à 1 jour et s’en va “vivre” dans un hangar ventilé, sans lumière du jour, dans une promiscuité insalubre (l’espace dédié par poulet y est d’une feuille A4). Sa litière sera changée une fois au cours de son existence. 83% des poulets français vivent dans ces conditions.

Bourré d’antibiotiques, il va subir une croissance accélérée si forte que ses pattes ne le supporteront plus. L’environnement le rend fou car le poulet a une capacité cognitive et émotionnelle dépassant celle du chat et du chien. Il sera ramassé brutalement pour être ensuite envoyé à l’abattoir au bout de 35 jours. (Sachons que les poulets sont selectionnés génétiquement afin de produire un maximum de chair, il est difficile de determiner son espérance de vie naturelle mais cela s’approcherait de 8 ans).

N’est-ce pas cher payer pour une omelette ou des oeufs en neige? Il existe aujourd’hui des tas d’alternatives de cuisine permettant de reproduire l’effet physico-chimique de la protéine contenue dans l’oeuf. En ce qui concerne la viande du poulet, les marques innovent et nous proposent des alternatives véganes au goût similaire ce qui est parfois génant!

Avant d’être dubitatif face à une mousse au chocolat végétale, soucions nous de la réalité derrière la production de l’oeuf ou du beurre qui compose la dite classique…

« L'enfer n'existe pas pour les animaux, ils y sont déjà. » — Victor Hugo

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