Le futur se trouve dans ce qu’on a déjà.
Valoriser le seconde-main.
Une croissance infinie dans un monde fini mène au crash.
Innover c’est améliorer.
On prend ce que l’on a et on en fait quelque chose de mieux . En valorisant le seconde main on est dans un processus d’innovation.
A l’inverse du progrès, chronophage et destructeur, pas de sacrifice dans l’art de l’innovation. L’évolution ce n’est pas fabriquer des nouvelles choses, mais perpétuellement peaufiner ce dont on dispose déjà. Un objet, un vêtement, une idée, en améliorer la formule afin d’en explorer les possibilités qui elles sont infinies.
L’innovation c’est par exemple travaillers sur le développement des énergies renouvables, ce qui est comparable au choix du seconde main, dans le sens où l’on ne crée pas le vent (il est déjà là), on l’utilise en adaptant nos méthodes à son activité originelle afin d’en tirer un nouveau potentiel. Je prends un objet et j’adapte mon regard pour en explorer des nouvelles possibilités.
Faire du mieux avec du bien sans se laisser tenter par cette facilité d’abandon entrenue par le système d’ultra consommation dans lequel nous vivons et qui est à l’origine de la destruction de notre environnement. Il y assez de produits sur terre pour subvenir au nécessaire de l’humanité.
Acheter du neuf ce n’est pas un problème en soi tant que cet achat est motivé par une volonté de faire perdurer l’objet. Si l’on en a l’opportunité, il est préférable de choisir un produit de seconde main.
Adopter un regard artistique sur les choses.
Le futur se trouve dans ce qu’on a déjà.
Porter un regard artistique sur les objets permet d’en détourner leurs utilisations premières tout en impliquant moins de dépenses énergétiques. La page blanche est un mythe de toute façon la réalité, c’est qu‘on ne crée jamais à partir de rien.
Adopter cet autre regard permet de faire naître quelque chose d’unique, à l’inverse des choses toutes faites et impersonnelles qui nous sont vendues à longeur de temps, conçues pour qu’on s’en lasse.
Valoriser le seconde main est aussi plus économique (pour l’instant). De plus en plus de marques se tournent vers le vintage ou le développement de produits fabriqués à base de matériaux recyclés. On peut maintenant acheter du vieux en achetant du nouveau.
Offrant des possibilités infinies dans notre monde fini.
Ce qu’on en dit à BIG sister.
« Depuis que j’ai ce regard minimaliste sur ma consommation, toutes les choses qui m’appartiennent me procurent du plaisir et je ne peux pas m’en séparer. Du coup, lorsque j’ai un besoin de relooker l’appartement il me suffit de les switcher, repenser leurs utilités et bam c’est comme si j’avais déménagé. Il y a des objets que je continue d’acheter neufs même si je pourrais les trouver en seconde main, comme des fringues, certains vinyls ou des livres par exemple. Mais, je les sélectionne vraiment et j’ai toujours à l’esprit l’idée de les faire vivre un jour autrement ! »
— Maïlys
« Étant minimaliste, j’ai fait don de toutes les choses pour lequelles je ne portais aucune valeur emotionnelle. Et, aujourd’hui tout ce que je possède fait partie de moi et reste accessible quasiment à tout moment. A part mes deux agglos de pierre trouver dans la rue devenu meuble a télé… quoi que… »
— Nico